Tuto CHITUBOX : Les supports pour l’impression 3D en résine (SLA / LCD)

CHITUBOX SETTINGS : Tout savoir sur les supports en impression 3D résine. Les supports sur Chitubox en vidéo Pourquoi des supports ? Les pentes et inclinaisons maximums Les structures de support Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email L’impression 3D en résine nécessite souvent l’usage de supports pour pouvoir fonctionner. Ces supports d’impression 3D ne sont pas toujours évident à utiliser, nous allons vous guider en précisant les différents rôles des supports ainsi que leur paramétrage. Les exemples seront pour ce guide, réalisé sur le logiciel Chitubox mais le principe général est valable pour la totalité des logiciels de slice. Que vous utilisiez Lychee, Z-Suite, HalotBox ou V-lare, apprenez à bien maîtriser vos paramètres de supports. Réalisez des impressions 3D en résine sans défaut et sans trace de support grâce à nos conseils et nos astuces. Améliorer vos supports d’impression 3D sur Cura 3d Si vos impressions 3D PLA nécessitent du supports, le guide, tutoriel dédié a ce sujet devrait vous interesser. Vidéo de notre expert à l’appui. Lire le guide maintenant En utilisant certaines fonctionnalités de Chitubox, il est facile d’optimiser vos projets d’impression. Que ce soit en imprimant à plat, en modifiant les paramètres d’angles et de densité ou en modifiant les structures de supports, suivez ces astuces au travers de ce guide mais également en vidéo. La logique de gestion des supports que vous retrouvez dans cet article s’applique à la majorité des slicers et des imprimantes 3D résines, comme la Halot-One, la Halot Sky ou des imprimantes Elegoo Mars 3 ou Elegoo Saturn. Vidéo introduction aux supports sur Chitubox : Nos conseils et settings de support pour vos impressions 3D résine Pourquoi des supports ? L’impression 3D en résine, qu’elle soit de type SLA ou LCD nécessite souvent l’usage de support pour différents aspects de la fabrication. La construction par couches successives crée parfois des zones fortement inclinées ou isolés. Ils sont également cruciaux pour la fabrication de nombreuses géométries rien que pour leur rôle dans l’adhérence. Le contact avec le plateau doit être optimal de manière à prévenir le décrochage des objets en cours de fabrication et les supports vont aussi contribuer à cela. Les méthodes d’impression 3D résine privilégie souvent la réduction des zones « plates » et larges. Cette nécessité technique va générer une inclinaison naturelle de vos impressions 3D, d’où l’importance de ces supports dans ces circonstances ou l’objet ne touche même pas le plateau. Avant d’entrer dans le vif du sujet via Chitubox, ce sont ces différents éléments « théoriques » que nous allons creuser dans cette première partie. À quel moment utiliser du support ? Pentes et inclinaisons Lors de la fabrication d’objet 3D, il est courant de nécessiter la création de zones à pentes fortes. Celles-ci sont bien sûres variables selon l’orientation de votre modèle mais reste souvent présente. On considère généralement qu’une inclinaison de 45°C est la limite à respecter pour obtenir de bons résultats. En réalité, cela est très variable et dépend de nombreux facteurs. Déjà, l’épaisseur des couches que vous allez demander va modifier les capacités de création de zones inclinées. Ils seront également particulièrement nécessaires pour augmenter l’accroche de certains modèles avec un faible contact avec le plateau. Island (Point isolé) Le terme de island ou île correspond assez bien en termes d’image pour illustrer cette notion. En impression 3D, il arrive fréquemment que lors de la création de vos couches successives, certaines zones apparaissent « de nulle part ». En effet, ces zones qui apparaissent correspondent à un élément de votre modèle 3D qui n’est pas relié au reste du modèle et qui débute dans le vide. Le terme island correspond par conséquent aussi à la première couche de votre modèle 3D. La notion d’island correspond à la création d’une partie du modèle 3D qui prend entièrement appui sur du support. Il est donc important de bien travailler ces zones avec un support suffisamment dense. Le contact avec le plateau / Impression penchée ? L’impression 3D SLA (couramment inversé, et cela a son importance), DLP, ou LCD a une principale faiblesse. Le risque de décrochage, de chute du modèle en cours de fabrication. Lors de l’impression, entre chaque durcissement de couche, le plateau réalise une remontée de manière à décrocher la couche fraîchement fabriquée du FEP pour la déposer sur le modèle 3D. À ce moment précis, une force d’aspiration est générée. L’effet ventouse que peut produire cette remontée crée un fort risque de décrochage. C’est pour cela qu’il est recommandé de limiter la taille des zones à fabriquer. En inclinant les modèles comme on le précisait précédemment, cela limite cet effet ventouse dans le but de fiabiliser nos impressions 3D. Le fait de fabriquer tête en bas, ajoute à cela de devoir aussi lutter contre la gravité. C’est pour toutes ces raisons qu’il n’est pas recommandé d’imprimer directement vos modèles à plat directement sur le plateau. L’ajout systématique d’un espace de vide sous les modèles 3D, rempli par des supports est la solution que proposent par défaut les logiciels de découpe comme Chitubox. À vous de gérer l’inclinaison de manière à trouver le bon compromis entre supports et risque de décrochage. Dans certains cas, la base de fabrication est adaptée ou alors l’effet ventouse produit est suffisamment faible pour maintenir une bonne adhérence, il est possible d’imprimer directement à plat sur le plateau. Attention dans ce dernier cas à la surexposition de vos premières couches qui vont avoir une tendance à légèrement « gonfler » et fausser les propriétés dimensionnelles. Les évidements ou mode hollow Le principe de l’évidement ou du hollowing correspond à la transformation de votre modèle 3D en un objet creux. Le mode hollow propose une épaisseur de coques à créer et un évidement des zones pleines restantes. De manière plus concrète, le mode hollow consiste en un remplissage à 0% de votre modèle 3D. Cet évidement va lui aussi générer des possibles island située à l’intérieur du modèle 3D. Ces islands sont
Top 10 des astuces sur Cura 3d

TOP 10 de nos astuces sur Cura 3d L’analyseur de profils Le settings guide Les Cura project La mise à plat L’étirage La largeur de ligne L’épaisseur de couches de remplissage Rendre les porte à faux imprimable Utiliser les couches adaptatives Les supports arborescents Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Notre expert Charly vous dévoile le top 10 des astuces les plus utiles sur le logiciel Cura 3d. Ce logiciel de découpe extrêmement connu et apprécié est adapté a de nombreuses imprimantes 3D FDM. Nous souhaitons ici vous transmettre nos astuces les plus simples et efficaces pour améliorer votre expérience de l’impression 3d. Suivez ces quelques conseils, astuces et recommandations pour réduire vos temps d’impression, améliorer la qualité de vos impressions ou encore mieux gérer vos profils d’impression. Améliorer vos supports d’impression 3D sur Cura 3d Si vos impressions 3D PLA nécessitent du supports, le guide, tutoriel dédié a ce sujet devrait vous interesser. Vidéo de notre expert à l’appui. Lire le guide maintenant En utilisant certaines fonctionnalités de Cura 3d, il est facile d’optimiser vos projets d’impression. Que ce soit en travaillant les flux d’extrusion, les structures de supports, les épaisseurs variables ou des fonctionnalités cachés du logiciel Cura, découvrez au travers de ce TOP10 de Cura nos meilleurs conseils et astuces. Notre TOP 10 en vidéo Top 1 : L’analyseur de profils d’impression Cette fonction « Profile Analyser » est accessible depuis l’onglet extension du logiciel Cura. Elle permet d’afficher les principaux paramètres de la totalité de vos profils d’impression sous forme de tableau en ligne. Cette extension est pratique lorsque vous souhaitez mieux comprendre les variations entre les différents profils proposés. Mais aussi si vous souhaitez utiliser de manière plus performante vos profils d’impression personnalisés ou importés (comme les profils du fabricant de filament Forshape par exemple ). Top 2 : Le settings Guide (Guide de Cura) Ce guide de Cura 3d est également accessible depuis l’onglet extension du logiciel. Il liste la totalité des paramètres du logiciel et donne une explication sur la fonction concernée. Ce settings guide de Cura est une importante et riche source d’information, il offre toutes les notions et connaissances pour bien maîtriser votre paramétrage. Il a également l’avantage de s’afficher depuis l’interface standard, au simple survol de la souris. Top 3 : Les projets Cura (sauvegardez vos prints 3d) La possibilité d’enregistrer des projets au format cura project est véritablement utile et pratique. Plutôt que d’enregistrer des fichiers « gcode » qui deviennent alors inutilisables sur Cura, il est possible d’enregistrer des projets Cura. Ces sauvegardes de projet incluent non seulement le modèle 3d mais aussi le filament utilisé, l’agencement, et le paramétrage complet. Ce fichier .Curaproject est modifiable, dans le sens ou vous pourrez non seulement ouvrir et consulter le détail des paramètres utilisés mais aussi y apporter des modifications. Il est aussi possible de ne récupérer que le fichier STL depuis ce type de format de sauvegarde. Vraiment pratique. Top 4 : Fonction de mise à plat du modèle 3D La fonction de mise à plat automatique proposée par Cura 3d permet de facilement orienter son modèle selon son besoin. En sélectionnant cette fonction; il suffit alors de cliquer sur la face que l’on souhaite mettre en contact avec le plateau pour que la rotation et le positionnement du fichier STL soient réalisés. Top 5 : L’étirage (ou ironing), le lissage des couches horizontales L’option de l’étirage disponible dans l’onglet « haut bas » du menu personnalisé offre une réelle amélioration de la qualité de vos impressions 3d. Sur Cura, il est possible d’activer cette fonction afin d’utiliser la chaleur de la buse pour effectuer un lissage des couches horizontales. En haut de la photo, on voit une version lissée et une version standard sur le bas. Pensez à augmenter légèrement l’épaisseur de vos coques « haut » ou dessus afin de réduire l’effet de visibilité du remplissage. Top 6 : La valeur de largeur de ligne Le paramètre de largeur de ligne correspond habituellement au diamètre de la buse utilisée. Il est néanmoins possible de jouer avec cette valeur afin de créer une légère sous extrusion permettant un dépôt plus fin. Ou au contraire, d’augmenter la valeur afin de créer une sur extrusion qui va offrir un dépôt plus large. Avec une buse de 0,4 mm, on peut raisonnablement faire varier cette valeur entre 0,35mm et 0,5mm. Il est également possible d’utiliser une largeur de ligne différente selon les zones, fin sur les zones visibles détaillées et plus large sur le remplissage par exemple. Top 7 : L’épaisseur des couches de remplissage Le fait de pouvoir modifier cette valeur d’épaisseur des couches du remplissage est très intéressant pour une optimisation des temps d’impression. En rendant possible le fait de différencier l’épaisseur des couches du modèle du 3D de celle de son remplissage, Cura permet de réduire le temps passé à la fabrication de celui-ci. On recommande de ne pas dépasser 0,32mm d’épaisseur (pour une buse de 0,4mm) soit, des couches générales à 0,16mm. Si vous travaillez en 0,10, il est alors possible de doubler ou même tripler cette valeur. Top 8 : Rendre les porte à faux imprimable Cette possibilité qu’offre le mode expérimental du logiciel Cura consiste en une analyse des zones en porte à faux de votre modèle 3D. Cura va ensuite modifier ces zones de manière à les créer de manière plus progressives, avec un porte à faux plus faible. En créant des pentes jouant le rôle de soutien, ce paramètre permet de réaliser certaines impressions sans supports. Top 9 : Utiliser des couches adaptatives Le mode « utiliser des couches adaptatives » permet d’adapter l’épaisseur des couches selon la géométrie de votre modèle 3D. Cura va réduire ou augmenter l’épaisseur des couches selon les inclinaisons et formes du modèle 3D. Un utilisant comme valeur de base, celle qui est inscrite dans le profil sélectionné, Cura va pouvoir modifier partiellement cette valeur et adapter les couches imprimées à la difficulté
Comment améliorer son impression 3d ?

Guide : Comment améliorer le rendu de vos impressions 3D ? Introduction Améliorer impression 3d en vidéo L’imprimante (réglage et entretien) L’orientation des modèles 3D L’épaisseur des couches Les jointures ou cicatrices La ventilation Cas particuliers Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Améliorer impression 3d : Les imprimantes 3D FDM et l’impression 3D de manière plus générale a de nombreux avantages mais cette technologie de fabrication 3D connaît aussi certaines limites. La fabrication couche par couche, le fait de travailler un plastique fondu engendre des limites techniques qui créent des aspérités visuelles. L’impression 3D (tout comme l’injection) laisse un certain nombre de traces visible sur vos objets. Dans cet article, nous allons tenter de bien cerner ces limites afin de maximiser et améliorer les résultats et la qualité de vos impressions 3d. Améliorer vos supports d’impression 3D sur Cura Si vos impressions 3D PLA nécessitent du supports, le guide, tutoriel dédié a ce sujet devrait vous interesser. Vidéo de notre expert à l’appui. Lire le guide maintenant En travaillant certains paramètres et en valorisant certains positionnements, il est possible de modifier sans effort la qualité de vos résultats. Nous allons donc voir comment améliorer vos impressions 3D pour offrir le meilleur rendu visuel. En utilisant des paramètres ou logiques simples, bénéficiez d’améliorations importantes sur vos impressions 3d PLA mais pas uniquement. Les informations transmises sont valables pour la majorité des filaments d’impression 3D. Les tests ont été réalisés en impression 3D PLA, les bobines de PLA utilisées sont des filaments PLA Forshape (Noir et Gris clair). FILAMENT FORSHAPE Filament PLA Gris clair Forshape – 1.75mm – 750 g € Avis de notre expert 5/5 Le filament PLA Gris clair Forshape de fabrication européenne est un PLA Premium à un prix abordable. Forshape PLA Gris clair – 1.75mm – 750 g Forshape PLA Noir – 2.85mm – 750 g Nos astuces en vidéo pour améliorer ses impressions 3d L’entretien / les réglages de votre imprimante 3D pour améliorer impressions 3d Les premiers aspects à prendre en compte lorsque l’on cherche à rendre meilleur ses résultats d’impression 3d sont liés à l’entretien de l’imprimante. 1- L’état de la buse Son bon ou mauvais état va conditionner fortement les résultats de vos impressions 3D. Utiliser une buse propre est le premier facteur sur lequel il faut être attentif. Une buse encrassée ou obstruée va à elle seule, dégrader fortement vos résultats d’impression. En créant plus ou moins de sous-extrusion ou des dépôts de plastique carbonisés, l’utilisation d’une buse sale va déjà rendre complexe la fabrication d’un modèle 3D de la meilleure qualité. Une buse usagée, élargie par l’usure va également générer une sorte de sous extrusion. Du fait de l’incohérence entre le flux de filament et la largeur de sortie réelle. Buse obstruée = sous extrusion Buse sale = dépot de particules carbonisées 2- L’extrudeur (extruder – alimentation – feeder) Avoir un extrudeur propre et bien réglé est également un facteur clé pour maximiser et améliorer vos impressions 3D. Un extrudeur encrassé va avoir tendance à être moins efficace sur les mouvements de filaments. Il pourra créer des défauts irréguliers et augmente fortement le risque de grinding. De la même manière, un extrudeur mal « calibré » peut aussi causer certaines problématiques d’entraînement du filament. Un filament trop écrasé ou au contraire, pas suffisamment entraîné va accentuer les risques de défaut d’impression. Un extrudeur qui écrase trop le filament va généralement faire « claquer », débrayer votre moteur d’extrusion. Un filament trop peu entraîné aura tendance à patiner pendant les mouvements d’extrudeur d’aller et retour, particulièrement les plus rapide. Rapidement cela entraînera une interruption de l’extrusion et pourra poser des difficultés tels que le blocage de filament dans le système. Il est important d’être vigilant sur la tension apportée sur le filament 3d. Dans le cas de l’utilisation d’un filament flexible, il peut être intéressant d’accentuer cette pression pour tenir compte de la faible dureté du filament. La gestion de la pression est généralement modulable via la compression d’un ressort et d’une vis. 3- Les tensions courroies et les axes. Afin d’améliorer toujours plus la qualité de vos impressions 3d, il est important d’avoir une imprimante qui soit bien entretenue. Vérifier la bonne tension de ses courroies ainsi que le bon fonctionnement des systèmes mobiles est crucial pour fiabiliser et augmenter la qualité et la précision de vos résultats d’impressions. Améliorer vos impressions 3D: L’orientation des modèles 3D Le second point qui va fortement impacter l’aspect et le résultat visuel de vos impressions 3D est l’orientation de vos modèles 3D. L’impression 3D FDM fabrique vos objets en utilisant le principe du couche à couche. Selon l’orientation choisie, vos lignes de constructions seront donc différentes. Ce sens d’orientation va bien sûr avoir un impact sur la résistance de votre impression mais également sur son aspect et sur les zones ayant besoin de support. Réfléchir à la meilleure orientation pour son impression 3D est important. Celle-ci va considérablement impacter l’aspect final de votre modèle 3D. Utilisons ici le cas de ces 3 violons disposés différemment lors de l’impression. Impression à plat Impression à la verticale Impression oblique On constate assez facilement l’impact de cette orientation différente sur l’aspect de l’impression 3D. Non seulement les lignes ne sont pas positionnées de manière identique et cela produit une différence importante sur la gestion des courbes. (Effet de marche). Le besoin de support et les traces laissés par ce dernier vont également modifier le résultat visuel et le besoin de post-traitement. La logique étant de positionner l’objet selon les zones à privilégier / valoriser. C’est pourquoi utiliser l’impression 3D pour imprimer de manière désassemblée l’objet est parfois la meilleure option pour avoir un résultat meilleur globalement. Ici le manche a un aspect meilleur sur la version imprimée à 45°. Les 2 autres orientations génèrent un effet de marche sur la face frontale ou latérale de celui-ci. L’épaisseur des couches : Des impressions 3d plus lisse De manière assez
Choisir son remplissage en impression 3D

Choisir son remplissage en impression 3D ? Qu’est- ce que le remplissage ? Les différents motifs de remplissage Comment choisir son remplissage Choisir son taux de remplissage Optimisez vos remplissages Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Lorsque l’on imprime une pièce en 3D, on s’attarde souvent à regarder la qualité visuelle de l’objet et on se pose rarement la question de ce qui se trouve à l’intérieur de la pièce. Le remplissage en impression 3D est sûrement tout aussi important que la coque (la couche extérieure de l’objet). Le choix du bon remplissage vous permettra d’améliorer grandement la qualité de votre pièce au niveau de sa résistance mécanique par exemple ou même de sa souplesse. Les choix que vous imposez dans votre paramétrage infill (remplissage) influeront de facto sur la résistance mécanique, sur la durée de l’impression et sur le coût de la pièce imprimée. La logique du remplissage est similaire en FDM et en résine. Nous voyons dans cet article « remplissage impression 3D » comment bien choisir son remplissage pour une imprimante FDM, comme une imprimante Raise3D ou une Creality par exemple. Réduire sa consommation de filament 3D Souvent lié aux motifs et au taux de remplissage désirés, trouvez d’autres astuces pour réduire votre consommation de filament et réalisez des économies. Lire le guide maintenant Qu’est-ce que le remplissage ? Très simplement, le remplissage en impression 3D est ce qui est à l’intérieur de votre objet et ce qui remplit votre pièce. Dans l’image ci-dessous, la coque est représentée par les lignes vertes et correspond à la zone extérieure de l’objet. Les lignes orange au centre représentent le motif de remplissage et son aspect lors de l’impression. Ensuite, le remplissage est un des avantages majeurs de l’impression 3D. En effet, quand dans d’autres technologies de fabrication il n’est pas possible de choisir son remplissage, l’impression 3D ouvre de nouvelles portes et permet de choisir la quantité et le motif du remplissage de la pièce permettant ainsi aux professionnels de choisir exactement la rigidité ou la résistance mécanique de la pièce une fois terminée. Les différents motifs de remplissage Il existe beaucoup de motifs différents et on se demande souvent lequel choisir et pourquoi privilégier l’un plutôt que l’autre. Commençons par passer en revue la liste des motifs et leurs différences. Grille Standard Ce motif imprime deux lignes perpendiculaires pour former une grille. Le motif le plus solide verticalement Très résistant dans le sens des lignes Peu résistant dans sa diagonale Parfait pour supporter la coque du haut Ligne Simple Semblable au motif grille mais bien plus rapide lors de son impression. Très rapide à imprimer Parfait pour supporter la coque du haut Très faible résistance horizontale Faible résistance verticale Triangles Standard Un motif composé de trois lignes orienté dans trois directions différentes. Très résistant au cisaillement Résistances égales dans toutes les directions Besoins de plus de coque pour un aspect lisse Peu de résistance avec un taux de remplissage élevé Tri hexagonal Standard Un motif qui est semblable aux triangles mais avec des intersections décalées. Le plus résistant horizontalement Très résistant au cisaillement Résistances égales dans toutes les directions Besoins de plus de coque pour un aspect lisse Cubique Technique Ce motif définit l’impression de Cube en 3D à l’intérieur de l’objet. Résistant dans toutes les directions Bonne résistance verticale Force égale dans toutes les directions Effet de trous sur la surface supérieure réduit Subdivision Cubique Technique Un motif composé de trois lignes orienté dans trois directions différentes. Meilleur rapport robustesse / temps Résistant dans toutes les directions Remplissage concentré dans les recoins Parfait pour les filaments flexibles Octaédrique Technique Ce motif crée une combinaison de tétraèdres réguliers et de cubes, un motif tridimensionnel. Charges et forces dissipées Très résistant sur les objets avec des épaisseurs < 1 cm Qualité de surface réduite Quart Cubique Technique Le motif crée deux cadres internes disjoints, où de multiples lignes parallèles se touchent Très résistant sur les objets avec de très faibles épaisseurs (< à quelques millimètres). Effet de trous sur la surface supérieure réduit Réduit la qualité de la surface Concentrique Flexible Le motif concentrique crée des anneaux parallèles aux murs. Meilleur motif pour le remplissage à 100% Produits les impressions les plus flexibles Taux de remplissage < à 100%, aucune résistance horizontale n’existera ZigZag Simple Les lignes de ce motif sont reliées en une seule longue ligne, ce qui évite les interruptions de flux. Utilisez avec des remplissages à 100% Meilleur que le Concentrique pour les formes rondes Peu de résistance verticale Pas de résistance au cisaillement Entrecroisé Flexible Un motif pour garder une souplesse et une flexibilité accrue. Uniformément souple dans toutes les directions Ne produit pas de rétraction (idéal pour le flexible) Résistance plus forte verticalement que horizontalement Relativement long à calculer Entrecroisé 3D Flexible Même modif que l’entrecroisé avec en plus la diffusion de la forme en Z. Produis les impressions les plus flexibles Taux de remplissage < à 100%, aucune résistance horizontale n’existera Pas de rétraction, très utile pour les filaments TPU Faible résistance dans toutes les directions Gyroïde Technique Le motif de remplissage gyroïde produit un motif ondulé qui s’alterne dans toutes les directions. Motif perméable aux fluides Résistant dans toutes les directions Résistant au cisaillement Idéale pour les filaments flexibles bien que moins souple que les motifs en croix. Comment choisir le motif de remplissage de son impression 3D ? Le choix du motif est essentiel à la bonne tenue et résistance de votre pièce 3D. Suivant vos besoins et suivant le matériau utilisé, vous aurez plusieurs options. Nous avons listé ci-dessus les 13 motifs disponibles dans Cura, et vous avez pu prendre connaissance des avantages et inconvénients de chacun d’eux. Le choix se porte alors sur votre besoin et sur le matériau que vous utilisez. Nous allons maintenant classer ces motifs de remplissage en quatre groupes pour se simplifier la lecture et voir quels sont leur domaine et
Optimiser vos supports sur Cura

Tuto Cura SUPPORTS : Optimisez vos supports d’impression3D Nos explications en vidéo La structure de support Profils par défaut Optimisation du temps Optimisation de la qualité Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Cura support : Ce tutoriel sera réalisé sur le logiciel Cura mais les connaissances et astuces seront également valables pour d’autres logiciels comme ideaMaker ou Simplify3D. Les supports d’impression 3D sont souvent nécessaires pour réussir la fabrication de vos objets imprimés en 3D. Ces structures de supports sont importantes et vont rendre possible l’impression de pièces aux géométries « moins adaptées » à ces technologies d’imprimantes 3D FDM. La génération de support se fait depuis le logiciel de programmation de votre modèle 3D, votre slicer. C’est ce logiciel (Cura) qui va analyser la position et la forme de votre modèle 3D afin de déterminer selon son orientation les zones nécessitant un soutien pour leur construction. Guide de l’impression 3D Découvrez et comparez les différentes technologies d’impression 3D dans notre guide de découverte de l’impression 3D. A savoir que selon la technologie utilisée, les besoins de supports sont différents. Lire le guide maintenant Notre expert vous explique tout en vidéo Cura Support – La structure en détail Dans le but de vous donner toutes les clés pour gérer efficacement la fabrication de vos supports, il semble important de rappeler les éléments qui constituent un support. Comment est structuré et généré votre support d’un point de vue logiciel ? Le remplissage du support Le remplissage du support est le corps de votre structure de support. C’est l’échafaudage qui va grandir en même temps votre modèle 3D de manière à être présent au moment où il devra servir de soutien à la zone imprimée. La distance en Z La distance en Z (ou l’espace) correspond sur Cura à l’espace de vide laissé entre le haut des supports et le modèle. Cet espace a pour but de permettre le décrochage post impression. Sans cet espace, les couches fusionnent et ne seront pas retirables. L’interface de support L’interface de support est optionnelle mais très pratique. Cette interface fait le lien entre le remplissage du support et la distance en Z. Cette interface à pour but de modifier la densité et le motif de votre structure de supports quelques couches avant le dépôt des couches du modèle 3D. Cura : Les supports par défaut La première chose que nous allons vérifier est le comportement par défaut du logiciel Cura selon le profil d’imprimante et de filament utilisé. Il est important de comprendre comment le logiciel Cura va créer les supports lorsqu’on utilise les paramètres par défaut des profils d’impression. Nous allons évoquer ici le comportement par défaut des profils poru filament PLA des fabricants Creality et Ultimaker, de manière à avoir une vision plus complète des automatismes des profils. Cura Support : Profil Creality Ender 3 – PLA Générique – Profil 0.16 On constate plusieurs informations : 51° d’angle max sans support Structure en motif Zigzag avec des lignes à 90°C Densité de 20 % Interface 33% en grille 1 paroi autour du support Distance Z = 0.16 mm Cura Support : Profil Ultimaker S5 – PLA Ultimaker – Profil 0.15 On constate plusieurs informations : 60° d’angle max sans support Structure en motif Zigzag avec des lignes à 90°C Densité de 15% Pas d’interface 0 paroi autour du support Distance Z = 0.3 mm Avec le même logiciel Cura et l’utilisation des profils génériques des fabricants, on note de nettes différences dans la gestion par défaut des supports. Étonnamment, la version proposée par défaut par Creality est plus performante que celle d’Utimaker. L’ajout de l’interface et une distance Z plus adaptée vont donner l’avantage au profil du filament PLA générique des profils Creality. Rappel important : Pour Ultimaker les profils supports seront mieux développés pour la gestion double extrusion de ses imprimantes. Cura support : Optimisation des temps d’impression (et quantité) L’optimisation de son impression passe aussi par l’amélioration de ses supports d’impression. Pour commencer, nous allons travailler sur la réduction des temps d’impression (et en même temps la réduction de la consommation de matériau). La valeur d’angle Cette valeur d’angle de porte-à-faux de support est la donnée qui va dicter le besoin ou non de support et ainsi sa génération automatique. Cette inclinaison va permettre de positionner des supports à partir du moment où le porte-à-faux est trop important pour être maintenue sans. Une valeur faible va déclencher davantage de supports alors qu’une version à 89° ne déclenchera du support que pour les zones horizontales. Par défaut, une valeur de 50-55 °C fonctionne bien pour la majorité des imprimantes, des profils et des matériaux. 40° 60° 89° Nombre de lignes de paroi de support Sur Cura, la paroi de support est une coque qui vient encercler la structure de remplissage du support. Cette paroi a pour but de renforcer et fiabiliser vos supports. Dans le cas de support qui monte peu en hauteur ou qui sont assez massifs, cette coque supplémentaire va ajouter inutilement du temps d’impression. Elle va aussi rendre plus complexe le décrochage du support. Rotation vs interface La zone de contact avec les modèles 3D est cruciale. En utilisant une interface, on permet d’utiliser les dernières couches de support pour la création d’une structure à densité et motif différents. Cette action peut parfois être remplacée par une simple rotation de l’objet qui verre ainsi naturellement ses lignes de support s’imprimer en diagonale par rapport à son objet. L’interface va homogénéiser la surface en utilisant une structure en grille à densité 33%. Mais dans certains cas, le fait de générer un support en ligne à 20-25%, bien orienté sera tout aussi efficace et moins chronophage. Cura Support conique L’activation des supports coniques (onglet expérimental de Cura) est simple, rapide et efficace. Voire même, très efficace sur les modèles nécessitant beaucoup de supports. Comme son nom l’indique, les supports prennent une forme conique en limitant la consommation
Comment réussir le post traitement de vos impressions 3D ?

Comment réussir le post traitement de vos impressions 3D FDM ? À quoi sert le post-traitement ? Ponçage Apprêts PolySmooth : un filament auto lissant Astuce avec de l’ABS Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Si vous avez pour habitude d’imprimer sur des imprimantes 3D FDM, vous savez qu’il est parfois compliqué de se séparer des « lignes » qui apparaissent sur vos impressions et qui sont en fait simplement les couches imprimées par votre imprimante qui restent visibles. Que vous possédiez une Creality Ender 3 V2 ou une Raise3D Pro2 par exemple, cela ne changera que peu de choses. Ce besoin en post traitement de vos impressions 3D vient essentiellement de la technologie FDM. Guide de l’impression 3D Découvrez et comparez les différentes technologies d’impression 3D dans notre guide de découverte de l’impression 3D Lire le guide maintenant À quoi sert le post traitement de vos impressions 3D ? Le post-traitement est l’opération que vous pouvez effectuer après l’impression de votre pièce 3D. Il a pour but de lisser ou d’atténuer l’effet des couches visibles de votre pièce. Cette étape est purement esthétique et pourrait même nuire au respect dimensionnel de votre pièce. Il existe plusieurs techniques et nous allons voir et découvrir les différences entre ces dernières dans cet article. Quelques recommandations avant de post traiter vos pièces Avant toute chose et surtout avant de commencer à post traiter vos pièces fraîchement imprimées. Posez-vous la question suivante : Auriez-vous pu vous enlever du travail de post-traitement en changeant vos paramètres d’impression ? C’est fort possible que oui, n’oubliez pas que ce qui rend le post traitement de vos impressions 3D nécessaire est la couche qui va rester visible après l’impression. Pensez donc tout de suite à imprimer avec une petite buse et avec la plus faible hauteur de couche possible. De même, si votre impression 3D nécessite d’être imprimé avec des supports, prenez du temps pour les retirer correctement. Plus vous prendrez de temps à bien retirer vos supports et moins vos impressions vous demanderont de post traitement. De même, pensez à optimiser l’utilisation des supports avant d’imprimer. Attention sécurité Nous vous recommandons de toujours porter un masque et des lunettes de protection pendant les différentes étapes ou techniques de post-traitement et de bien ventiler vos pièces. Il est très facile d’avoir des particules volatiles dans l’air, alors protégez-vous. Post-traiter une pièce avec le ponçage Cela peut sembler simple à première vue, mais cette technique bien que très efficace prend énormément de temps pour arriver à un résultat parfait. En effet, pour bien utiliser cette technique, et comme dans toute opération de ponçage, nous vous recommandons de partir d’un grain fort ou moyen (120/150) et d’aller vers des grains de plus en plus fins (600, 800, 2000, etc.) suivant la finition que vous désirez pour obtenir une impression 3D la plus lisse possible. Cette technique est difficile sur les pièces comprenant de petits recoins car ces zones deviennent vite très difficiles d’accès. Poser un apprêt sur vos pièces 3D Nous vous conseillons d’effectuer cette technique après un minimum de ponçage. Cela dit, suivant l’état de surface finale de votre pièce à la fin de l’impression, vous pourriez simplement passer à la pose de l’apprêt. La pose d’un apprêt remplisseur ou garnissant permettra de boucher les interlignes entre les couches de votre impression et ou les défauts de votre pièce. Une fois cette étape réaliser, nous vous conseillons de poncer à nouveau votre pièce pour avoir un résultat le plus précis et lisse possible. Cette étape est clairement décisive sur votre rendu final. Il est fortement conseillé de bien nettoyer et dégraisser votre print une fois cette étape terminée avant de passer à la peinture par exemple. Le Polysmooth : Un filament miracle ? Le Polysmooth de chez Polymaker est un filament qui permet d’être lissé très facilement et rapidement dans une unité de lissage Polysher du même fabriquent. Ce matériau est donc obligatoirement utilisable avec le Polysher. Ce produit vous évitera de longues heures de ponçage et d’enduit ou d’apprêt. Vous resterez concentrer sur vos impressions et laisserez le post-traitement à la machine. Vous n’avez qu’à déposer votre pièce en Polysmooth directement dans le Polysher, régler le temps de lissage et lancer la machine. Votre pièce va naturellement se lisser et vous apportez un rendu lisse et soyeux. FILAMENT LISSE PolySmooth Gris – 2.85mm – 750 g € Avis de notre expert 5/5 Le PolySmooth Gris de Polymaker est un filament 3D permettant d’obtenir des pièces lisses une fois le post-traitement effectué dans Polysher de Polymaker. Achat PolySmooth Gris – 2.85mm – 750 g SOLUTION POST-TRAITEMENT Polysher Polymaker – Solution de lissage/polissage € Avis de notre expert 5/5 Le Polysher de Polymaker est un outil de lissage / polissage simple d’utilisation pour des modèles imprimés en 3D. Achat Polysher Polymaker Astuce avec de l’ABS Pour l’ABS il existe une méthode de lissage spécifique. Nous l’avons vu dans notre article sur le jus d’ABS mais l’acétone permet de faire fondre l’ABS. En utilisant ce procéder et en exposant vos impressions à des vapeurs d’acétone vous pourrez lisser efficacement vos impressions 3D en ABS. Cette méthode reste tout de même relativement exotique et présente pas mal de danger pour la santé. L’acétone étant un produit peut recommandable. Faites donc bien attention si vous choisissez d’essayer cette technique. Réussir une impression 3D en ABS Toutes les trucs et astuces pour réussir à imprimer à coup sûr de l’ABS sur votre imprimante 3D Lire le guide maintenant Conclusion Il existe bien des techniques différentes pour réaliser le post traitement de vos impressions 3D. Ces techniques évoluent avec le temps et les nouvelles technologies d’impression. Si vous utilisez d’autres techniques pour le lissage et le post traitement de vos pièces 3D n’hésitez pas à les partager avec notre communauté dans les commentaires. Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email
Utiliser IdeaMaker pour Creality Ender 3

Tutoriel : IdeaMaker pour Creality Ender 3 Sommaire Télécharger Ideamaker pour sa Creality Ender 3 Créer ou importer profils Ideamaker Importer des profils matériaux Lancer l’impression sur Creality Utiliser le logiciel Ideamaker pour son imprimante 3D personnelle est un choix judicieux pour obtenir des fonctionnalités performantes, nouvelles et une ergonomie efficace. Nous prendrons ici l’exemple d’Ideamaker pour la Creality Ender 3 V2 mais les informations sont valables pour une majorité des imprimantes utilisant le gcode habituel. En effet, paramétrer son imprimante 3D est simple et rapide. Il suffit de récupérer quelques informations basiques puis de créer votre imprimante 3D dans Ideamaker afin de pouvoir lancer vos impressions. Suivez ce tutoriel pour pouvoir utiliser en quelques minutes et gratuitement Ideamaker pour votre imprimante Creality Ender3 V2 ou autres modèles. Ideamaker vs Cura : Quel est le meilleur slicer ? Pourquoi utiliser le logiciel Ideamaker plutôt que Cura ? Quels sont leurs caractéristiques et avantages ? Quels points forts ont ces deux logiciels gratuits ? Nous donnons la réponse à toutes ces questions dans le test disponible ci-dessous. Consulter le test maintenant Les informations à récupérer afin de commencer le paramétrage de son imprimante 3D sur Ideamaker sont les suivantes. Elles sont disponibles depuis le site du fabricant ou sur la fiche technique de votre imprimante 3D. Volume d’impression de l’imprimante 3D Diamètre du filament utilisé par votre imprimante 3D Direct-drive ou Bowden Températures maximum Données constructeur 220 x 220 x 250 mm 1.75 mm Bowden 100 °C Plateau / 260°C Buse Ender 3 V2 1- Télécharger IdeaMaker pour sa Creality Ender 3 La première chose à faire est donc de télécharger le logiciel Ideamaker. Il est disponible depuis le site officiel du fabricant Raise3D (Onglet support > Download) Ideamaker est disponible pour Windows, Mac et Linux et il est traduit en Français. 2- Créer ou importer profil Creality Ender 3 depuis Library Ideamaker Une fois le logiciel téléchargé, vous constaterez que par défaut seuls les imprimantes 3D du fabricant Raise3D sont disponibles et préconfigurées. Il faudra alors créer le profil adapté à votre imprimante 3D dans le logiciel. Pour rappel, ici nous illustrerons la création de l’imprimante Ender3 V2. Il existe deux possibilités pour réaliser cette intégration du profil d’impression, soit en la créant soi-même, soit en en récupérant une version depuis la bibliothèque IdeaMaker. Créer son profil imprimante Depuis la fenêtre principale, le menu « Imprimante » permet d’accéder au menu de création de l’imprimante. En utilisant le Wizard configuration ou la fenêtre paramètre de l’imprimante, vous accéderez à la fenêtre de création de votre imprimante 3D. Ensuite, il faudra renseigner les paramètres et informations selon les données récupérées précédemment : dimension utile de l’imprimante et température maximale. La hauteur du portique sera utile si vous utilisez le mode d’impression séquentiel (impression un par un). Elle correspond à la distance entre l’extrémité de la buse et l’axe de la tête d’impression plus un peu de marge. Une fois ces paramètres renseignés, il ne reste plus qu’à valider pour créer l’imprimante. OU (BETA) Utiliser l’outils de création de profils Ideamaker L’autre possibilité consiste à utiliser le nouvel outils (toujours en BETA) mis à disposition via Ideamaker 101. https://www.ideamaker.io/tool.html En quelques clics, vous pourrez configurer automatiquement votre imprimante ainsi que les principaux profils matériaux. Cette méthode dépend des imprimantes pré configurée mais de nombreux modèles d’imprimantes 3D y sont déjà recensés. La déclinaison Creality Ender 3 V2 n’existe pas dans la liste. Les conceptions, dimensions et performances étant identiques sur la version Ender 3 Pro, nous utiliserons ce profil pour base de création. Les quatre onglets successifs permettent un paramétrage automatique des informations importantes. Si vous avez trouvé le profil adapté et que vous ne maîtrisez pas forcément le langage G-code ne vous attardez pas sur l’onglet printer setting. Nous recommandons dans un premier temps de ne pas apporter de modifications (sauf erreur manifeste) et de valider la création de ce profil machine puis de passer à la partie filament. Le gros intérêt de cet outil est de pouvoir facilement récupérer des profils d’impression adaptée à votre imprimante 3D. En effet, l’outil d’Ideamaker dispose d’une liste d’une dizaine de matériaux pré configurés (PLA, ABS, NYLON, PC…) Attention des erreurs ont été détectées dans certains profils (PPS…). Il est donc important de bien vérifier les informations avant de se lancer. Dans tous les cas, une fois votre imprimante créée ou importée, la Creality Ender 3 V2 apparaît dans Ideamaker parmi la liste des imprimantes disponibles. Si vous avez créé vous-même votre imprimante sans utiliser l’outil de création en Beta. Il manque encore les profils d’impression et matériaux pour pouvoir profiter pleinement de cette Creality Ender3 v2 sur Ideamaker. 3- Importer ou créer des profils matériaux Cette étape permet de créer le profil d’impression de votre filament pour l’imprimante. Par défaut, celui-ci n’existe pas suite à la création de l’imprimante. Cette manipulation sera également utile pour la création de profils filaments personnalisés, inexistants ou plus techniques. Depuis l’onglet principal de tranchage, il faut cliquer sur le bouton Plus puis Créer. Suivre les étapes en choisissant le modèle d’imprimante et le profil à copier. L’important ici étant de récupérer un profil matériau testé et validé. Ceux de Raise3D et Polymaker sont fiables. Les profils existants, haute qualité ou standard peuvent servir de base de création. La deuxième fenêtre propose déjà le paramétrage de la densité et de l’épaisseur des coques. Le menu avancé permet d’accéder à la totalité du paramétrage. Nous recommandons au minimum de vérifier certains points dont les températures, épaisseurs de couche et diamètre de buse. Pour le paramétrage de la rétraction, la valeur sera différente si vous utilisez une imprimante bowden ou direct drive. Dans notre cas, la Creality Ender3 est bowden et nécessite donc un paramétrage différent du profil « copié ». De manière générique, pour un PLA en système bowden, une valeur de 4,5 mm sera plus adaptée. 4- Importer des profils d’impression L’autre possibilité consiste à utiliser la library mise à disposition par le logiciel Idemaker. Il existe certains profils d’impression déja existant qui y
IdeaMaker vs Cura ? Quel est le meilleur slicer?

IdeaMaker vs Cura, quel est le meilleur slicer ? Sommaire Démarrage et prise en main Interface et Ergonomie Environnement logiciel Intégrations de profils Tests comparatif Les points forts de chacun Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Comparatif IdeaMaker VS Cura : Quel est le meilleur slicer ? Le slicer est le véritable cerveau de l’imprimante 3D. Il va créer le programme contrôlant votre imprimante 3D. Il a donc un rôle primordial sur le résultat produit, la qualité et le temps d’impression. Quelles différences existent-ils entre les différents logiciels? Lequel choisir ? Il est intéressant d’étudier les comportements de deux slicers parmi les plus répandus : IdeaMaker vs Cura Les slicers gratuits les plus utilisés Cura est, comme son véritable nom (Ultimaker Cura) l’indique développé par le fabricant néerlandais. C’est l’un des logiciels les plus reconnus et utilisé, il est compatible par défaut avec énormément de modèles d’imprimantes 3D. Les imprimantes Creality par exemple y sont bien intégrées. On peut noter que la version officielle du fabricant Creality (Creality Slicer) est dérivée de la version officielle Cura. IdeaMaker est lui développé par le fabricant Raise3D, développeur entre autres des imprimantes Raise3D Pro2. Il utilise un algorithme de programmation différent qui se révèle de plus en plus performant. Il se retrouve logiquement chez de nombreux utilisateurs. C’est pourquoi on retrouve désormais beaucoup d’utilisateurs d’imprimante 3D autres que Raise3D qui viennent utiliser Ideamaker pour leur travail de découpe. Cura et Ideamaker ont la particularité d’être tous les deux des logiciels de découpe ou slicer (trancheur) qui sont développés par un fabricant d’imprimante 3D. Le but de ce test est de comparer l’efficacité générale des deux logiciels (software). On utilisera pour ce test et pour garantir une certaine impartialité, une imprimante qui n’appartient à aucun des deux fabricants : la Creality Ender 3 V2. Comment utiliser IdeaMaker pour Creality ? Vous souhaitez essayer le logiciel Ideamaker sur votre imprimante Creality? Ce guide va vous accompagner dans les étapes pour ajouter votre modèle d’imprimante dans le logiciel. Lire le guide maintenant Afin de réaliser ce test comparatif, nous allons étudier différents aspects d’un logiciel de slice. Il est bien sûr important de s’attarder sur les possibilités de paramétrages, les automatismes, les optimisations et features disponibles mais pas seulement. Ce guide comparatif va également comparer les aspects pratiques : l’interface, les connexions, les environnements et différentes intégrations matériaux et mettrons en avant les points forts et avantages de chacun des logiciels. Démarrage et prise en main : IdeaMaker vs Cura IdeaMaker et Cura sont disponibles en français, ils sont gratuits, téléchargeables depuis le site de leur fabricant respectif et accessible sans conditions. Ils sont compatibles avec Windows, MacOS et Linux et ne nécessitent pas de configurations spécifiques. A noter que Cura est un peu plus lourd et lent au démarrage alors que l’ouverture d’Ideamaker est quasi immédiate. Cura a l’avantage d’être un logiciel open source, ce qui lui a souvent offert une évolution rapide du fait de la contribution des nombreux utilisateurs. On retrouvera étonnamment plus de fonctionnalités installées par défaut dans IdeaMaker. Pour Cura, il faudra les télécharger (gratuitement) selon vos besoins. Les deux logiciels s’adressent aussi bien aux débutants qu’aux plus expérimentés, la liberté de paramétrage est similaire, les différences se feront sur des points spécifiques et généralement invisibles voire inutiles aux novices. Le point le plus important sur cette prise en main et première utilisation du logiciel pour une imprimante non-propriétaire est la facilité de récupération du profil de l’imprimante. Ils sont pour beaucoup déjà intégrés parmi la liste d’imprimante disponible sous Cura. Il faudra aller les récupérer en quelques clics dans la librairie d’IdeaMaker ou bien la créer soi-même. Interface et ergonomie Les deux logiciels proposent une interface assez similaire dans les fonctionnalités mais visuellement et ergonomiquement différentes. De premier abord, le logiciel Cura privilégie des fonctions accessibles latéralement alors qu’Ideamaker affiche cela de manière plus complête en utilisant davantage le haut de l’interface. La prise en main des deux logiciels est assez simple et ergonomique dans les deux cas, l’outils de rotation est présent sur la gauche et donne accès au cercle de rotation X/Y/Z de manière similaire. Ideamaker propose des raccourcis alors que Cura propose de choisir la surface à mettre à plat sur le plateau. Le slicing, le paramétrage se fait de manière assez similaire, choisir son filament, son profil d’impression est aussi accessible sur les deux logiciels. Petit avantage à l’affichage de Cura qui semble plus clair. Il est important de préciser qu’IdeaMaker propose en vérité deux affichages des paramètres. Cela peut être vu comme intéressant car moins de paramètres sont visibles par défaut ou bien, perturbants car des informations identiques se retrouvent à deux endroits distincts. Avec l’habitude, on appréciera le 1er affichage simple et efficace et l’autre complet et plus évident à cerner que dans l’affichage intégral de Cura. Environnement logiciel L’environnement des logiciels de découpe permet de gérer et d’organiser efficacement ses projets. Via une connexion directe à l’imprimante, l’accès à une plateforme de téléchargement de plug-ins ou de profils d’impression, l’environnement autour du simple programme de découpe permet d’augmenter l’efficacité et le confort d’utilisation de ces derniers. Il est important de noter que ces logiciels sont optimisés pour fonctionner avec les imprimantes de leur fabricant et leur Cloud. Pour utiliser au mieux Ideamaker et exploiter simplement toutes ses fonctionnalités, il sera plus facile d’utiliser une imprimante Raise3D. Cura va également limiter les possibilités et en réservera la partie Cloud aux utilisateurs de sa suite d’imprimante. En ce qui concerne la gestion à distance, en réseau, il sera possible dans les deux cas et via l’utilisation d’un module Octoprint de connecter son imprimante et de la manipuler à distance. Intégration de matériaux : Cura vs Ideamaker Les deux slicers proposent la possibilité d’ajouter (en plus des profils génériques intégrés par défaut) des profils matériaux de divers fabricants de filaments. La MarketPlace intégrée à Cura permet de récupérer facilement les
Lexique de l’impression 3D

Lexique de l’impression 3D Sommaire Les termes généralistes de l’impression 3D Lexique d’impression 3D FDM Lexique d’impression 3D résine Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Lexique : bien comprendre les termes utilisés en impression 3D Ce lexique sur l’impression 3D a pour but de vous donner les clés essentielles pour avoir une bonne compréhension des principes de bases de la fabrication additive. Si pour vous les notions de températures, d’épaisseur de couches, de vitesses sont encore floues, ce glossaire pratique est fait pour vous. Guide de l’impression 3D Vous ne connaissez pas bien l’impression 3D. Découvrez ce qu’est l’impression 3D dans notre guide de l’impression 3D ! Lire le guide maintenant Ce lexique reprend, explique et illustre les différents termes et notions utilisés en impression 3D. Si vous êtes débutant et que vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement de cet univers de la fabrication additive. Il est alors important de bien maîtriser les termes, notions et mots-clés essentiels. FDM (Fused Deposition Modeling) ou FFF (Fused Filament Fabrication) Cette notion regroupe les techniques d’impression 3D qui utilise une matière première sous forme de filament plastique. Ce fil est guidé vers une zone il est fondu puis déposé finement sur un plateau de fabrication. Cette technique est la plus répandue et la plus simple à illustrer. SLA (Stéréolithographie), DLP (Digital Light Processiing), LCD/MSLA… Le fonctionnement est le même pour ces trois techniques d’impression 3D. L’impression est réalisée par photopolymerisation d’une résine couche après couche. Utilisant une résine liquide comme matière première, ces imprimantes 3D vont faire durcir couche par couche cette résine afin de modeler l’objet désiré. Lexique impression 3D généraliste Le Slicer ou trancheur Ce logiciel est l’interface entre le modèle 3D et l’imprimante. Il permet de générer le programme g-code, le langage de l’outil qu’est l’imprimante 3D. Le slicer ou trancheur a comme son nom l’indique pour rôle de couper en tranches. Cette découpe en couche du modèle 3D permet alors de programmer les déplacements successifs de l’imprimante. Vous devrez paramétrer dans ce logiciel les quelques réglages indispensables, comme l’orientation de votre modèle 3D ou l’épaisseur des couches. Épaisseur de couche L’épaisseur de couche est le premier paramètre à définir lors de la programmation de votre modèle 3D. Il définit la finesse de la découpe de votre modèle 3D et donc le nombre de couches nécessaires à la fabrication de celui-ci. Un objet d’1cm nécessitera 100 couches de 0,1mm, alors qu’il n’en faudra que 50 en 0,2mm. L’épaisseur de couche ou hauteur fait donc varier le temps d’impression mais aussi la qualité du résultat visuel. Logiquement, plus les couches sont imprimées finement, moins elles sont visibles. FDM (Fused Deposition Modeling) Les couches correspondent à l’écart disponible entre la buse qui dépose le matériau et le plateau de fabrication ou la couche précédente sur laquelle une nouvelle vient se déposer. Le débit du matériau est ajusté selon cet écart pour pouvoir y déposer la quantité nécessaire. SLA – LCD/DLP (Résine) L’épaisseur de la couche correspond ici à l’espace laissé entre le fond du bac de stockage de la résine et le plateau de fabrication ou la couche précédente déjà collé à celui-ci. Le volume de résine rempli donc cet espace et c’est cette quantité qui pourra être durcit à chaque couche, représentant donc cette épaisseur de fabrication. Remplissage Le remplissage correspond à la structure interne de votre objet 3D. En effet, un objet 3D plein va par défaut être vidé pour ne conserver qu’une coque externe. Cette coque (d’une épaisseur que l’on peut définir) sera remplie d’une structure avec densité au choix. Généralement une densité de remplissage de 20% convient bien pour apporter suffisamment de rigidité. En augmentant cette densité, vous pourrez généralement gagner en résistance mais la contrepartie sera un plus long temps d’impression, une plus forte consommation de matériau et un poids plus important. L’avantage de pouvoir travailler sur cette densité de remplissage (impossible par les autres méthodes de fabrication) permettra une réelle optimisation des performances et des coûts tout en minimisant les poids. FDM (Fused Deposition Modeling) Globalement, par défaut une valeur de 20 % est appliquée, il est toujours intéressant de tester les différents résultats produits si l’on augmente cette valeur. Par expérience, une valeur de 50 % permet de maximiser les performances tout en limitant les risques d’une trop forte densité néfastes pour certains matériaux. Il est également possible de choisir le motif de sa structure de remplissage, triangulaire, cubique, linéaire, concentrique, en 3 dimensions… Chaque type de structure apportera un résultat différent et offrira la liberté de l’adapter à son besoin et à son matériau. SLA – LCD/DLP (Résine) La densité de remplissage des pièces imprimées en résine est moins évidente à appréhender. Par défaut les logiciels de découpe ne vont pas évider les objets 3D, ils vont être imprimés plein, avec une densité de remplissage à 100%. Pour cause, les cavités internes se rempliraient de résine liquide non polymérisée qui se retrouverait capturée à l’intérieur. Pour prévenir cela, il est toujours possible de percer votre modèle 3D afin de prévoir la vidange de cette résine. Certains logiciels peuvent vous proposer cette option. Le rôle des supports en impression 3D Il est important de bien comprendre le besoin de support en impression 3D. Cela afin d’adapter le positionnement de son objet lors de la fabrication mais aussi d’anticiper cette nécessité lors de la conception. En effet, une fabrication couche par couche rend parfois nécessaire la création de soutien ou de support pour pouvoir construire l’objet souhaité. Les zones nécessitant ces supports sont les zones en fort portafaux, ou en “island”. Détectés par les logiciels de découpe, ces endroits sensibles sont automatiquement soutenus sur simple demande. Les slicers sont capables de créer de manière autonome ces structures de supports. Il vous sera aussi possible de les optimiser. Ils seront alors à retirer en fin d’impression. Que ce soit en technologie FDM ou SLA (résine), les supports sont créés dans le même